On appelle méthodologie de recherche tout travail universitaire qui consiste dans la rédaction d’un mémoire, d’une thèse ou d’un article scientifique. Elle s’applique généralement au travail de recherche académique, à partir du niveau licence jusqu’au doctorat. Les ajustements selon les exigences du niveau de chaque étape de l’enseignement supérieure forment le socle de la méthodologie.
Au niveau des méthodes pédagogiques, qui servent à organiser l’apprentissage des étudiants pour faciliter l’assimilation des apprentissages, nous avons adopter la pédagogie inversée, appelée aussi (classe inversée). Cette approche pédagogique favorise l’autonomie de l’apprenant, elle développe aussi l’esprit critique, elle stimule l’engagement de l’élève.
C’est une approche éducative qui change le modèle traditionnel d’enseignement. Les élèves vont découvrir les cours à travers les vidéos ou bien les cours envoyés par le professeur. Ils se servent du temps de classe pour approfondir et poser des questions au professeur.
A l’origine de cette pédagogie nous pouvons citer des chercheurs de renom tels que, Jean Dewi (1859-1952) philosophe et pédagogue américain, il est pour une éducation active centrée sur l’élève.
Lev Vygotsky (1896-1934) Psychologue russe, il a inventé le socioconstructivisme et met en avant l’importance de l’interaction sociale par rapport à l’apprentissage.
Benjamin Bloom (1950) Célèbre avec sa taxonomie des objectifs pédagogiques les plus complexes sont plus efficaces quand elles sont réalisées avec l’enseignant. Ce qui répond exactement à la démarche de la pédagogie inversée. Jonathan Bergmann et Aaron Samsø et Jonathan Bergmann (2012) Enseignants de chimie du Colorado (USA), sont considérés comme les pionniers modernes de la classe inversée :
En 2007, ils commencent à enregistrer leurs cours en vidéo pour les rendre accessibles aux élèves absents.
Ils réalisent vite que tous les élèves bénéficient de ce format.
Ils développent l’idée de “flipping the classroom” : le cours magistral est regardé à la maison, les devoirs sont faits en classe, avec le soutien du professeur.
Le terme “flipped classroom” commence à se répandre avec les publications, conférences et livres de Bergmann et Sams.
(2012–2020) Le modèle s’exporte rapidement grâce à :
La montée en puissance des outils numériques (YouTube, Moodle, plateformes éducatives).
Le succès de la Khan Academy, qui propose des vidéos éducatives gratuites en ligne.
L’intérêt croissant pour les pédagogies actives dans les systèmes éducatifs.
En France, la classe inversée se développe avec le soutien de réseaux comme Inversons la classe ! fondé en 2014.
(2020 – aujourd’hui) Consolidation et recherches
La pandémie de COVID-19 (2020) a permi le développement de cette pédagogie, elle devien adoptée par tous, en raison de l’enseignement à distance.
De nombreuses études scientifiques sont menées pour évaluer son efficacité :
Résultats positifs sur la motivation et l’engagement des élèves.
Gains en autonomie, mais résultats variables selon le contexte et la mise en œuvre.
Apparition de modèles hybrides : classes inversées, classes hybrides, enseignement comodalité, etc.
En résumé cette pédagogie inversée est très attirante par rapport aux élèves car elle met en pratique la notion longtemps prônée par les chercheurs qui est centrale pour l’élève c’est « apprendre à apprendre ». L’élève devient alors le constructeur de ses apprentissages. Ceci est garantit avec l’utilisation, bien sûr, d’autre pédagogie comme la pédagogie par objectif ou institutionnelle. Une complémentarité évidente autour de la classe inversée devient une condition de réussite garantie.
Jaoued BOUSLIMI